Dans un communiqué, l’Association tunisienne des magistrats (AMT), a annoncé que la coordination des structures judiciaires a décidé prolonger la grève d’une semaine, à partir de lundi 20 juin 2022.
Outre la suspension des activités dans tous les tribunaux pour une semaine supplémentaire afin de dénoncer la révocation de 57 juges par le président de la république, la coordination des structures judiciaires a également annoncé qu’une journée de colère sera organisée, la semaine prochaine, et dont la date sera fixée et annoncée ultérieurement.
La même source a aussi réitéré son appel aux magistrats de ne pas se présenter aux postes vacants, ni ceux des instances régionales relevant de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), tout en exprimant son soutien aux juges révoqués parmi lesquels certains ont décidé d’entamer une grève de la faim.
Estimant que la révocation des juges est une atteinte à leurs droits et à leur indépendance, les structures judiciaires ont affirmé leur soutenir à leurs collègues concernés par le décret présidentiel, tout en affirmant que ces derniers vont porter des recours contre les décisions dont il ont fait l’objet, et que ceux-ci seront suivis par un comité de coordination.
D’autre part, la coordination des structures judiciaires s’est dit étonnée du silence de la présidence de la république face au mouvement social mené par les magistrats, tout en appelant le chef de l’État a répondre à la demande, qui lui a été adressée le 15 juin, afin de rencontrer des représentants des structures judiciaires.
Y. N.
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