Nous avons voulu consulter le compte Twitter de la présidence de la république tunisienne, aujourd’hui, mardi 5 juillet 2022, en milieu de matinée. Mais le compte ne s’est pas ouvert. En cliquant sur l’icone de la page officielle de la présidence, la réponse de Twitter est comme suit : «compte suspendu» (voir capture d’écran).
On ne sait pas exactement depuis quand ce compte a-t-il été suspendu. Et, surtout, pourquoi.
On sait cependant que Twitter suspend les comptes qui lui sont signalés par un grand nombre d’internautes comme étant suspects de non respect des règles : appels à la haine, propos violents ou racistes, etc. Est-ce le cas du compte de la présidence de la république ?
Comme nous n’avons aucun interlocuteur au palais de Carthage pour répondre à nos questions, nous nous excusons auprès de nos lecteurs de ne pouvoir leur apporter les réponses qu’ils attendent.
On fera cependant remarquer que cette suspension n’est pas une première dans l’histoire de Twitter, qui avait déjà suspendu le compte d’un autre chef d’Etat, le président des Etats-Unis Donald Trump, au lendemain de sa défaite à la présidentielle et de l’attaque du Capitole, siège du parlement, par ses partisans refusant d’accepter les résultats sortis des urnes.
Il n’y a pas de quoi être fier d’une telle comparaison. Il y a plutôt de quoi s’en inquiéter sérieusement, les deux hommes ayant en commun d’être des personnages clivants, grands populistes devant l’Eternel et se prenant pour des prophètes de l’apocalypse.
I. B.
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