Deux recours en justice ont été déposés auprès du tribunal administratif contre les résultats préliminaires du référendum sur la nouvelle constitution, tenu le 25 juillet. Le premier a été déposé par l’organisation I Watch et le second par le parti Echaab Yourid, a indiqué le tribunal administratif.
Ces recours ont été transférés aux chambres d’appel spécialisées pour être examinés dans les délais légaux, conformément aux dispositions de l’article 145 de la loi électorale.
Selon l’article 145, les résultats préliminaires des élections et du référendum peuvent faire l’objet d’un recours devant les chambres d’appel, dans un délai maximum de trois jours à compter de la date de leur affichage au siège de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Mais au-delà de ces considérations de procédures, ces deux recours sont un non-événement, car ils n’aboutiront à rien. Ils permettront juste à ceux qui les ont introduits d’avoir bonne conscience à vil prix et de justifier les financements internationaux qui les font vivre. Et au tribunal administratif de faire semblant de faire son boulot en toute conscience et en toute impartialité.
Les apparences sont sauves, mais tout le monde sait, au fond de lui-même, que les dés étaient pipés d’avance et que ce référendum a réalisé son unique objectif : plébisciter le président de la république Kaïs Saïed et renouveler sa légitimité écornée par trois ans de pouvoir au bilan catastrophique, du moins sur le plan socio-économique.
Tous les recours contre les résultats des précédentes élections n’ont abouti à strictement rien. Ce sont des sortes de pis-aller politico-judiciaires, de la poudre aux yeux, et une perte du temps.
I. B.
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