Le dirigeant du Front de salut national (FSN), Ahmed Néjib Chebbi, a commenté, ce lundi 15 août 2022, la déclaration de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, à travers laquelle elle a exprimé sa volonté d’interagir avec les partis progressistes. Pour lui, cette dernière devrait «abandonner son esprit d’exclusion, notamment du courant islamiste».
«C’est un pas positif par rapport à l’individualisme qui caractérise Abir moussi, mais elle doit abandonner son esprit d’exclusion, en particulier envers l’islam politique», a-t-il déclaré auprès de Mosaïque FM, lui qui n’a pas hésité à s’unir avec Ennahdha pour s’opposer au président de la république Kaïs Saïed.
Et d’ajouter que «dans une démocratie, aucun citoyen ne peut être exclu sauf à travers les urnes».
Chebbi a, par ailleurs, déclaré que «les formules d’unification de l’opposition au processus du 25 juillet sont secondaires face à la convergence des positions sur ce qui s’est passé en Tunisie, notamment en ce qui concerne les résultats du référendum et la poursuite du pouvoir individuel du président de la République qui s’en est suivie».
Il a également indiqué qu’aucune réunion directe n’a eu lieu, jusque-là, entre les différentes parties politiques et civiles, mais qu’il y a un contact préliminaire qui pourrait aboutir à des consultations dans les semaines à venir.
C. B. Y.
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