Noureddine Taboubi, a appelé, jeudi 10 novembre 2022, à la révision de la loi électorale, se disant surpris face à la présence d’un seul candidat dans certaines circonscriptions aux élections législatives du 17 décembre.
Dans une déclaration à Shems FM, en marge d’un rassemblement des employés à la Régie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA), à Tunis, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a estimé qu’il est déraisonnable que la loi électorale autorise la présence d’un seul candidat dans une circonscription électorale.
Evoquant la possibilité de reporter les élections prévues pour le 17 décembre, Taboubi a déclaré : «Seul le Coran ne peut pas être changé… Toute action humaine peut être évaluée.»
Dans ce contexte, le secrétaire général de la centrale syndicale a évoqué les difficultés et les complications posées par la loi électorale, appelant à une lecture objective et attentive pour y introduire les révisions nécessaires pour impulser une dynamique démocratique et parvenir à la pluralité des candidatures.
Commentant la décision de confier les entreprises médiatiques en difficulté, notamment Shems FM, Dar Assabah et Snipe La Presse, à un règlement judiciaire, Taboubi a déclaré que «toutes les entreprises traversent une crise. Le toit nous tombe sur la tête. Nous ne permettrons pas cela.»
Concernant ledit règlement judiciaire, il a lancé : «Qu’ils vendent aussi les personnes !», faisant allusion à la possibilité de privatisation de certaines de ces entreprises.
«Les difficultés et les complications vécues par les entreprises médiatiques et les entreprises en général ont bien des raisons», a-t-il souligné, tout en ajoutant, comme pour prévenir tout malentendu sur ses positions, que «l’UGTT ne veut pas jeter de d’huile sur le feu ni être partie prenante de la crise politique».
I. B.
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