Les propos d’Emmanuel Macron, lors du Sommet de la Francophonie organisé à Djerba le week-end dernier, n’ont pas du tout du goût de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, qui a estimé que le président français s’est mêlé des affaires internes de la Tunisie.
Pour rappel, Macron a dit que le président Kaïs Saïed est un ami pour lui et que la France va accompagner les changements politiques en cours en Tunisie.
Une déclaration «choquante» pour Moussi, qui a affirmé que Saïed était «le candidat des Frères musulmans» lors de la présidentielle de 2019, et que les changement qu’il est en train d’imposer ne respectent pas les principes de la démocratie.
«Nous rejetons toute ingérence dans les affaires tunisiennes et le soutien apporté à la dictature. C’est pour cela qu’une correspondance officielle a été envoyée via l’ambassade de France à Tunis. Nous avons expliqué que le peuple tunisien refuse cette intervention étrangère et que ce qui se passe est imposé. Le fait de donner une position doit être conforme au droit du tunisien à fixer son sort. Nous avons donc appelé le président français à réviser sa position afin qu’elle soit conforme aux accords internationaux», a ajouté l’avocate.
C. B. Y.
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