L’ancien membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Sami Ben Slama, a déclaré avoir reçu, hier, mardi 13 décembre 2022, des mains d’un huissier de justice, un avertissement envoyé par ladite instance contenant des accusations qu’il a qualifiées d’absurdes et de fausses.
Sans un post Facebook publié ce mercredi 14 décembre, Sami Ben Slama indique que l’avertissement contient de graves accusations et des menaces de poursuites judiciaires à son encontre sur la base d’un certain nombre de lois répressives, dont le décret-loi n° 54 du 13 septembre 2022 relatif aux infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication. «Ils veulent le faire taire, alors que je n’ai pas encore parlé», a-t-il lancé.
«La Commission électorale est-elle devenue une filiale de la police politique ?», s’est interrogé Sami Ben Slama dans son post, ajoutant que cette instance a été détournée par les personnes incompétentes et irresponsables qui la dirigent, lesquelles, selon lui, devraient être «poursuivies en justice pour tous les crimes qu’elles ont commis, et ce lorsque cessera le détournement des lois et des institutions».
«Pour ma part. Et comme d’habitude, je ne crains personne… ni rien… et je suis prêt à les affronter ainsi que ceux qui les soutiennent… jusqu’à la fin…», a ajouté l’ancien membre de l’Isie, récemment limogé. Et de souligner : «Le séjour dans toutes les prisons tunisiennes est plus honorable que le silence sur le massacre auquel nous assistons.»
I. B.
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