Appel à l’UGTT pour organiser un dialogue national visant à sortir la Tunisie de l’impasse

Un groupe d’acteurs politiques, militants de la société civile et syndicalistes universitaires ont lancé l’appel suivant à l’UGTT pour qu’elle prenne l’initiative d’organiser un dialogue national visant à sortir la Tunisie de l’impasse politique et économique actuelle.

Conscients de notre devoir national face à la crise que connait le pays actuellement :

1- sur le plan politique : par la monopolisation du pouvoir et l’échec des réformes unilatérales lesquelles ont conduit à l’absence d’institutions politiques garantes de la démocratie;

2- sur le plan économique : par une situation désastreuse représentée par l’augmentation des prix et la pénurie des denrées de 1ère nécessité;

3- sur le plan social : par l’exacerbation du chômage et de la pauvreté, par la marginalisation des régions intérieures et la perte de tout espoir pour les jeunes en un avenir meilleur.

Face à l’absence d’une perspective claire, à l’échec du pouvoir politique à trouver des solutions et son incapacité de répondre aux espoirs suscités par le soulèvement du 25 juillet 2021…

Nous soussigné-e-s:

Appelons l’Union Générale Tunisienne du Travail à assumer sa responsabilité historique en prenant l’initiative de réunir les organisations nationales, la société civile et les acteurs économiques et sociaux en vue de l’organisation d’un dialogue national susceptible de sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve.

Signataires :

Henda Gafsi, démocrate féministe;

Cherif Ferjani, professeur honoraire de l’Université de Lyon;

Slim Laghmani, professeur de l’enseignement supérieur;

Moncef Ben Slimane, ex-secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique;

Habib Kazdaghli, professeur universitaire, ex-doyen de la Faculté des Lettres de la Manouba;

Abdelaziz Basti, ex-secrétaire général du syndicat des médecins et des pharmaciens de la santé publique;

Med Lakhdar Ellala, président de la Fédération des tunisiens en France;

Ridha Tlili, Programme international de la mémoire commune pour la liberté et la démocratie;

Hichem Skik, Forum Ettajdid;

Hatem Mliki, activiste politique indépendant;

Abdelkrim Allagui, universitaire;

Abdeljaoued Jounaidi, militant, syndicaliste et politique;

Ahmed Galai, défenseur des droits humains;

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain;

Md Salah Fliss, citoyen;

Habib Mallakh, universitaire, militant associatif;

Tarek Mahdaoui, vice-président de l’association Lam Echaml;

Afef Mbarek, présidente de Sica Educa;

Khaled Ahres, président d’Adam Tunisie;

Raoudha Razgallah, professeure;

Rafia Machta, enseignante; Moncef Machta, professeur.

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