Bien que les émissions de gaz à effet de serre de la Tunisie restent très faibles voire pratiquement inexistantes, elle est l’un des pays méditerranéens les plus touchés par les conséquences de l’effet de serre, a déclaré le ministre de la Défense nationale, Imed Memmich.
Le ministre, qui s’exprimait mardi 2 juillet 2024, à la base militaire Bortal Hayder, à Tunis, lors de la cérémonie de remise des diplômes de la 41e promotion de l’Institut de défense nationale, intitulée «Une approche nationale globale pour lutter contre les conséquences du changement climatique sur la sécurité nationale dans ses dimensions économiques et sociales», a ajouté que cette situation nécessite une stratégie nationale globale et urgente pour lutter contre les effets des gaz à effet de serre, principale conséquence du changement climatique.
Cette stratégie devrait limiter l’impact des gaz à effet de serre sur la sécurité nationale dans ses dimensions économiques et sociales à court, moyen et long terme, a-t-il souligné.
Pour y parvenir, «nous devons renforcer les capacités de toutes les parties prenantes et œuvrer en faveur de la sécurité alimentaire, hydrique, énergétique et environnementale», a-t-il ajouté.
Il est également nécessaire de renforcer la recherche scientifique, d’améliorer les capacités technologiques et de développer la coopération pour le transfert de technologies liées au changement climatique.
Le ministre de la Défense a également noté que le changement climatique a un impact direct sur les pays en développement, avec une aggravation des sécheresses, de moins bonnes récoltes, un risque accru d’inondations et une augmentation des migrations et des déplacements de population.
Les effets directs du changement climatique constituent une menace réelle pour la sécurité nationale des pays les plus exposés à ces risques, a déclaré Memmich.
D’après Tap.