Pour l’économiste Jameleddine Aouididi le relèvement de la note d’émetteur à long terme de la Tunisie de «Caa2» à «Caa1» avec perspective stable, annoncé par l’agence de notation américaine Moody’s, préfigure le début de sortie de notre pays du mauvais classement signifiant son incapacité à rembourser ses dettes extérieures.
Intervenant dans l’émission ‘‘Weekend alkif’’ sur Diwan FM ce dimanche 2 mars 2025 a expliqué cette amélioration de la note souveraine par la reprise des opérations avec la Banque centrale de Tunisie (BCT), ce qui a permis le paiement des dettes dans les délais requis. Ce qui, selon lui, souligne l’importance de la révision de la loi de la Banque centrale de 2016 afin d’en faire un outil aux mains de l’Etat pour aider à sortir le pays des risques qu’il encourt s’il ne réussit pas à honorer ses dettes, ce qui signifierait la faillite.
Cette notation reste insuffisante, a cependant averti l’économiste, en soulignant la nécessité de relancer l’investissement intérieur, qui demeure très faible, étant donné que l’investissement extérieur suit généralement la courbe d’évolution de l’investissement intérieur.
L’Etat doit aussi se donner des objectifs stratégiques clairs, comme l’atteinte de la suffisance alimentaire et sanitaire, et, par conséquent, miser sur ces deux secteurs.
I. B.
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