Les accusés dans l’affaire d’envoi de Tunisiens vers les zones de conflits devront rester en détention après le rejet de leur demande de libération.
La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a en effet rejeté les demandes de remise en libertés déposées par les collectifs de défense des accusés parmi lesquelles on compte des cadres sécuritaires à l’instar d’Abdelkrim Laâbidi et Fathi Beldi (condamnés à 26 ans de prison chacun) ou encore ministre de l’Intérieur nahdhaoui, Ali Larayedh (34 ans).
La justice a par ailleurs décidé de reporter l’examen de l’affaire au 29 janvier 2026, sachant que les peines prononcées en première instance s’échelonnent entre 18 et 36 ans ferme
Pour rappel, cette affaire porte sur la logistique et l’organisation du départ de centaines de ressortissants tunisiens vers les zones de conflits, notamment en Libye, en Syrie et en Irak, où ils ont rejoint des groupes terroristes après 2011.
Y. N.



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