Le porte-parole de l’association Sawaed utiliserait-il le nom de son père, le colonel martyr Tahar Ayari, pour provoquer des incidents dans le pays?
Beaucoup le pensent, face à ses déclarations à l’emporte-pièce et ses manoeuvres de provocation. La dernière en date: n’ayant pas eu une réponse écrite, de la part du ministère de l’Intérieur, à sa demande d’installer, aujourd’hui, une tente devant le Théâtre municipal de Tunis, pour saluer la mémoire de son père, 4 ans après son assassinat par des extrémistes religieux, le blogueur islamiste a annoncé qu’il ne va pas se contenter de l’accord verbal d’un gouvernement «karakouz» (guignol).
«Les forces de sécurité nous attendaient. Ils étaient à bord de mobylettes. Ce sont des agents de la police, notamment de la police de secours, des agents en civil, près d’une vingtaine, qui ont sans doute pour instructions claires d’empêcher la manifestation par tout moyen», a-t-il raconté, aujourd’hui, sur sa page Facebook. Et d’ajouter, sur le ton de la menace: «Nous avons été, aujourd’hui, devant le Théâtre municipal. Que ce dispositif sécuritaire arrête une veuve et un fils manifestant avec le portrait du martyr!».
Hier, Yassine Ayari avait diffusé, sur les réseaux sociaux, une vidéo où il prévenait les autorités. «Demain, samedi, la tente sera installée, quoi qu’il arrive. Et que la police ose tirer (sic!) sur les membres de la famille Ayari pour faire davantage de martyrs».
Le blogueur, qui semble désirer ardemment être réprimé par la police (cherchez un psy !), n’en veut pas seulement à la police et à l’armée, mais aussi aux médias «de la honte», qui s’occupent des futilités, comme l’autorisation accordée à l’association Shams pour la défense des droits des homosexuels, et se désintéressent totalement de son père, mort en martyr pour la nation, il y a 4 ans.
«S’ils veulent m’incarcérer pour avoir célébré l’anniversaire de mon père, qu’ils le fassent. Et j’accepterais, dans ce cas, la prison, car ce serait pour la bonne cause», a-t-il noté, comme s’il demandait à la police: «Arrêtez-moi!»
C’est à la fois pathologique, pathétique et, surtout, ridicule. Le narcissisme de ce blogueur n’a d’égal que la haine qu’il porte à ses compatriotes!
Le colonel Tahar Ayari et le caporal-chef Walid Hajji ont été tués, le 18 mai 2011, lors d’affrontements à Rouhia (gouvernorat de Siliana) avec un groupe armé composé de 9 personnes de nationalités tunisienne, algérienne et libyenne. Il fait partie des dizaines de soldats et agents de sécurité tués, au cours des 4 dernières années, dans des affrontements avec les groupes armés.
Z. A.
Donnez votre avis