Sur près de 30.000 sites et monuments répertoriés en Tunisie, le ministère des Affaires culturelles ne peut protéger qu’une soixantaine, soit 0,2% de la totalité.
Lors de son audition, hier, samedi 8 juillet 2017, lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Zinelabidine, ministre des Affaires culturelles, a déclaré que son département est aujourd’hui dans l’incapacité de protéger tous les sites archéologiques dont regorge le pays et dont la plupart sont pris pour cible par des réseaux de trafiquants d’objets archéologiques.
Le ministre a également appelé à l’augmentation du budget consacré à l’Institut national du patrimoine (INP) pour qu’il puisse disposer de plus de ressources humaines et financières et être mieux à même de protéger les milliers de sites à l’abandon existant dans le pays et, où depuis 2011, près de 20.000 pièces archéologiques ont été pillées.
Z. A.
Donnez votre avis