En solidarité avec la Palestine une marche silencieuse sera organisée samedi 25 novembre à partir de 13 heures à Tunis, «de femmes tunisiennes à femmes palestiniennes».
Organisée par la société civile sous le slogan «Pose ton cœur sur le mien Yamma», cette marche silencieuse débutera à la Place des Droits de l’Homme à l’Avenue Mohamed V, en passant par l’Avenue Ghana, puis la Rue Paris, pour arriver enfin au Théâtre Municipal de Tunis.
Les participants sont invités à s’habiller en noir et/ou en blanc, à cette marche où seront hissés les drapeaux de la Tunisie et de la Palestine afin d’exprimer la colère, le deuil et le chagrin suite à la terreur, la torture, les assassinats et les abus infligés aux femmes et aux enfants palestiniens, visés par l’entité sioniste.
«Cette marche naît d’un sentiment de douleur et de désespoir face aux scènes de mort, à l’héroïsme des mères et des enfants, au martyre de milliers d’entre eux et à la résistance de milliers d’autres pour le bien de leur patrie, la sécurité de leur enfants et assurer leurs besoins fondamentaux tels que la nourriture et l’eau», indiquent les organisatrices en déplorant les plus de 11.000 morts à Gaza, dont la plupart sont des femmes et des enfants.
Par cette marche silencieuse, les organisatrices veulent dénoncer un massacre qui se déroule sous les yeux du monde meurtre entier, citant notamment la mort de prématurés dans les unités de soins prénatals, les frappes de l’occupant israélien contre des hôpitaux, des écoles, des habitations, des lieux de cultes, l’effondrement total des établissements de santé, le maque d’électricité, d’eau, de médicaments…
«Nous sommes des femmes tunisiennes, des mères tunisiennes, grand-mères, enseignantes, professeures, agricultrices, avocates, ouvrières, médecins, journalistes, artisanes, étudiantes, chômeures et retraitées… Nous sommes toutes ces Tunisiens.Nous sommes toutes ces femmes tunisiennes qui regardent avec amertume le massacre infligé aux femmes comme nous en Palestine et aux enfants qui ressemblent à nos enfants. Nous sommes opprimés par notre impuissance et notre faiblesse face à l’horreur de cette tragédie».
Donnez votre avis