Lina Fahoum, décédée hier, à l’âge de 28 ans, à Tunis, était une jeune femme pleine de vie et d’ambitions professionnelles.
La défunte, qui sera enterrée aujourd’hui, mardi 17 octobre 2017, au cimetière de la cité Mohamed Ali, à Carthage, avait fait des études de journalisme à Paris (France) et entamé une carrière de journaliste en travaillant à France 24.
Dans cette chaîne française d’information, elle était une sorte de touche-à-tout, à la fois, assistante de rédaction, coordinatrice d’images, booking, et assistante d’édition.
L’expérience était, certes, enrichissante, mais la fille de l’ambassadeur de Palestine en Tunisie s’était sentie à l’étroit et dans l’incapacité de profiter de sa vie de jeune femme, tellement le rythme du travail était intense.
Lina a finalement décidé de mettre un terme à sa prometteuse carrière de journaliste, de faire son retour définitif à Tunis, auprès de sa famille et de ses amis, et d’ouvrir sa propre boîte de mode, Mylina, spécialisée dans la confection d’accessoires de mode, notamment les turbans pour femmes.
Elle achetait différentes textures comme le velours, le satin de soie, la mousseline et le jersey à Tunis et les accessoires lors de ses voyages à Paris, Istanbul et en Chine.
Son rêve avait commencé à prendre forme mais une méchante maladie a mis frein à ses ambitions de jeune femme dynamique et créative.
Le décès de Lina Fahoum est une grosse perte, non seulement pour sa famille, mais aussi pour ses nombreux amis et admirateurs en Tunisie et en France.
E. B. A.
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