La justice a ordonné la mise en dépôt du soldat récemment démis de ses fonctions et arrêté, le 18 janvier 2018, à Kairouan, pour suspicion de lien avec le terrorisme.
Des échanges entre des jihadistes dans les zones de conflits et le suspect avaient été interceptés et la police, mais ce dernier a nié tout lien avec le terrorisme, expliquant qu’il voulait infiltrer les groupes terroristes tunisiens à l’étranger pour pourvoir leur soustraire des informations pouvant être utiles à l’armée dans la lutte contre le terrorisme.
Sa version n’a pas convaincu le juge qui a ordonné, mardi dernier, sa mise en détention et décidé de le poursuivre pour lien avec des groupes terroristes.
Rappelons que la police antiterroriste a arrêté, hier, mercredi 24 janvier, un militaire en fonction, suspecté de lien avec une cellule terroriste. Les agents l’ont arrêté lors d’une descente effectuée dans une maison habitée par 3 extrémistes religieux.
Y. N.
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