La mémoire de Tunis aux yeux des Italo-Tunisiens

L’exposition «Portraits dans le paysage», ouverte jusqu’au 16 juillet 2024 au Presbytère de Santa Croce, dans la Médina de Tunis, est un projet de Gianni Forte, auteur et directeur de la Biennale du Théâtre de Venise, créé en collaboration avec la compagnie de théâtre A Corps Rompus, inscrit dans le calendrier chargé des initiatives du Festival de la créativité italienne en Tunisie.

«Portraits en paysage» entremêle la beauté des lieux et la profondeur des histoires humaines, créant une œuvre d’art collective dans laquelle l’accent est mis sur la mémoire des lieux de Tunis dans les regards des Italiens et des Tunisiens ayant la double nationalité.

Un voyage à travers des paysages de l’âme où chaque recoin de la ville de Tunis recèle un souvenir, une émotion, un fragment de vie, comme l’explique Forte.

«Ces histoires, si différentes et uniques, convergent dans une seule exposition, créant une mosaïque démotions et dexpériences humaines. Grâce à ces portraits et narrations audio, nous sommes transportés dans un voyage intime et engageant, redécouvrant le pouvoir des lieux qui nous marquent. Profondément», souligne le directeur de la Biennale du Théâtre de Venise.

«Les participants, tels des conteurs modernes, nous ont livré leurs expériences, évoquant des moments dramatiques, drôles, nostalgiques ou amoureux. Chaque histoire a un fil conducteur : un lieu qui a profondément marqué lauteur, marquant de manière indélébile son parcours. Ces histoires, empreintes de vie et de sentiments, ont été transformés en enregistrements audio. Un photographe a capturé lessence de chaque participant à travers des portraits qui dépassent la simple image, révélant le lien intime avec le lieu raconté», ajoute-t-il.

«Les photographies, imprimées en grand format, deviennent de majestueuses agrandissements exposés dans une installation artistique», souligne Forte.

C’est une expérience sensorielle et interactive : le public, en approchant son téléphone portable des codes QR associés à chaque portrait, peut écouter les histoires et s’immerger dans les mondes intérieurs des protagonistes. Chaque voix, chaque rire, chaque soupir enregistré devient un écho d’émotions partagées, un pont entre celui qui raconte et celui qui écoute.

Source : ANSAmed.

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