Pour être viables, les sociétés de micro-finance ont besoin d’avoir accès aux dépôts, estime l’homme d’affaires Tarek Chérif.
Le président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) et président du conseil de Tayssir Micro-Finance a demandé d’accorder ce droit, jusqu’ici limité aux banques et à la poste, aux opérateurs de la micro-finance. D’autant que, rappelle-t-il, ces opérateurs y ont droit en Afrique sub-saharienne.
Tout en admettant, du bout des lèvres, la nécessité d’un tel accès, Mohamed Rekik, gouverneur adjoint de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a laissé entendre que les autorités opteront pour une «démarche progressive» dans ce domaine.
Comme quoi, le conservatisme de l’administration tunisienne a la peau dure.
Nabil Ben Ameur
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