Plusieurs associations et organisations tunisiennes ont dénoncé des restrictions des droits et libertés visant les militants, syndicalistes et citoyens engagés, dont plusieurs ont été ciblés par des poursuites judiciaires dans le cadre de leur activisme.
Dans un communiqué diffusé ce lundi 18 novembre 2024, les associations, qui ont exprimé leur inquiétude, ont estimé que ces poursuites portent atteinte au droit à la protestation pacifique, à l’action syndicale et à la liberté d’expression.
Les associations ont exprimé leur solidarité inconditionnelle avec tous ceux qui ont été traduits en justice dans le cadre de l’exercice de leur droit de manifester, en dénonçant le recours à la justice pour les empêcher de défendre leurs droits et de créer un climat de peur, rappelant les régimes de répression ayant précédé la révolution.
Elles ont de ce fait demandé l’abandon des poursuites visant les activistes et militants et appelé au respect des droits fondamentaux et à l’unité des forces démocratiques pour préserver les acquis de la révolution de 2011.
On compte parmi les associations signataires la Ligue tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH), l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Amnesty international, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), EuroMed…
Y. N.
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