À chaque mois de ramadan, Adel Almi, un pseudo-prédicateur islamique, président d’une fantomatique Association médiane de sensibilisation et de conscientisation, fait parler de lui en se lançant à la chasse des «fattaras», les citoyens musulmans qui ne jeûnent pas pendant ramadan.
Cette année encore, cet agitateur, qui aime faire parler de lui et dont raffolent les émissions de divertissement de bas niveau, comme savent en faire Naoufel Ouertani et la chaîne Al-Hiwar Ettounsi, s’est engagé, en ce début du mois saint musulman, à faire des constatations légales par le biais d’un huissier de justice pour poursuivre en justice les «fattaras», pris en flagrant délit de non-respect des préceptes religieux dans les cafés et les restaurants.
Adel Almi se promet aussi de se rendre dans ces lieux publics pour faire la leçon à ceux qui les fréquentent dans le courant de la journée, pendant la période du jeûne, afin de leur indiquer la bonne voie à suivre par tout bon musulman.
Cette mascarade a trop duré et il est temps que les autorités agissent pour y mettre fin par la voie légale, car personne n’a le droit d’importuner les citoyens et d’empiéter sur leur liberté, fut-ce au nom de la religion, car si on laisse faire ce genre de tartuffes et de charlatans, on risque de se retrouver, bientôt, avec une vraie milice religieuse violente comme il en existe dans certains pays musulmans.
Imed Bahri
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