Le premier procès de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État se tiendra le 4 mars prochain à distance, apprend le comité de défense qui a dénoncé cette décision et pointé du doigt des atteintes au droit à un procès équitable
Dans un communiqué publié ce mercredi 26 février 2025, la défense considère qu’organiser un procès à huis clos numérique est « arbitraire et s’inscrit dans une série de décisions illégales, tout en exprimant son rejet absolu de cette décision qui porte atteinte aux détenus politiques et à leurs droits ».
La défense rappelle que ces derniers, qui n’ont rencontré aucun juge depuis leur interrogatoire il y a plus de deux ans, attendent depuis longtemps leur procès qu’ils voulaient publique afin de prouver leur innocence, explique le communiqué.
Enfin, la même source a affirmé que toutes les mesures seront prises afin de garantir le respect des conditions d’un procès équitable .
Y. N.
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