Près de 500 personnes ont pris part ce dimanche matin, 8 juin 2025, à une marche blanche organisée à Marseille en hommage à Hichem Miraoui, ressortissant tunisien, tué le 31 mai dernier à Puget-sur-Argens, dans le Var, dans des circonstances jugées violentes et racistes par ses proches.
Silencieux, vêtus de blanc, les participants ont défilé dans le calme mais avec détermination, réclamant vérité et justice. Des pancartes dénonçaient le racisme, l’impunité, le silence médiatique, et appelaient à ne pas laisser ce drame sombrer dans l’oubli. «Justice pour Hichem», «Stop au racisme», ou encore «Pas un de plus», pouvait-on lire sur les banderoles.
Âgé de 46 ans, Hichem Miraoui était coiffeur à Puget-sur-Argens. Il a été mortellement agressé, dans ce qui semble être, selon ses proches, un acte motivé par la haine raciale. «Il a été ciblé parce qu’il était arabe, tout simplement. Ce genre d’agression ne tombe pas du ciel, elle s’inscrit dans un climat de racisme latent», dénonce une manifestante.

La marche de Marseille, organisée à l’initiative de collectifs citoyens et antiracistes, précède un autre rassemblement prévu ce dimanche à 15h, à Puget-sur-Argens même, pour honorer la mémoire de Hichem là où il a perdu la vie.
Cette affaire suscite une vive émotion dans les communautés tunisienne et maghrébine de France. Plusieurs voix appellent les autorités françaises à reconnaître le caractère raciste du meurtre et à mener une enquête transparente et rapide.
Djamal Guettala, à Marseille.
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