Les participants à la 7e conférence annuelle sur les problèmes de la démocratie et de la transition démocratique estiment que la réussite des transitions démocratiques dépend du pouvoir des institutions internes d’un pays, du consensus de ses élites et du rôle de la société civile dans leur lutte contre l’ingérence étrangère.
Cette conférence, qui s’est clôturée le 22 septembre 2018, à Hammamet, en Tunisie, a été organisée par le Centre arabe des recherches et de l’étude des politiques (Carep), sous le thème: «Les facteurs externes et les problématiques de la transition démocratique dans le monde arabe depuis 2011».
Le président de la branche tunisienne du Carep, Dr Mehdi Mabrouk, a indiqué, de son côté, que «la faiblesse des régimes arabes locaux ainsi que celle de la Ligue des Etats Arabes ont favorisé l’ingérence étrangère», expliquant «le tâtonnement de certains processus» par «les ingérences militaires et les ralliements idéologiques, à l’instar de ce qui se passe en Egypte, en Syrie, au Yémen ou encore en Libye.»
Mehdi Mabrouk n’a pas manqué de relever que la Tunisie demeure la référence en matière de réussite transitionnelle grâce à la volonté des acteurs internes à résorber les pressions venant de l’extérieur.
Il est à signaler que ce 7e séminaire a enregistré la participation de 25 chercheurs de 10 pays arabes.
I. B. (avec communiqué).
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