Imed Daimi/Chawki Tabib.
Accusée de tenter d’étouffer des dossiers de corruption, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) a démenti les accusations de Imed Daïmi, député Al Harak Tounes Al-Irada, et assure que le dossier présenté par ce dernier a bien été traité et classé sans suite.
Dans un communiqué rendu public hier soir, jeudi 11 octobre 2018, l’Inlucc s’est dit étonnée des informations rapportées par le député lors du point presse organisé au siège de l’Assemblée des représentant s du peule (ARP), hier, en affirmant que ses allégations sont infondées.
L’Instance indique que cette affaire, qui concerne un marché public conclu entre l’Office du commerce de la Tunisie (OCT) et la Société de transport de Tunis (Transtu), a été classée sans suite pour absence de toute suspicion de corruption.
«Les éléments présentés par le député induisent l’opinion publique en erreur. Les travaux de l’instance ont conclu que l’affaire est un litige civil et non pas un dossier de corruption. Elle a, donc, été classée le 22 juin 2018 et M. Daïmi en a été informé par courrier», indique le communiqué.
L’instance ajoute avoir déjà collaboré avec le même député et que toutes ses plaintes ont été traitées avec professionnalisme et objectivité.
«Certains dossiers ont été soumis à la justice, lorsque cela était nécessaire», insiste l’Inlucc, qui s’étonne que M. Daïmi ait organisé cette conférence de presse, deux jours après avoir reçu une convocation par l’Inlucc, pour être entendu, suite à 2 plaintes pour abus de pouvoir déposées contre lui. Ceci explique-t-il donc cela ? Le député Al Harak cherche-t-il à provoquer un écran de fumée pour cacher les suspicions de corruption le concernant ?
C’est là une bonne raison pour suivre cette nouvelle affaire, car certains dénonciateurs de la corruption, et surtout ceux qui ont besoin de le crier sur tous les toits, comme M. Daimi, pourraient bien avoir des choses à cacher.
Y. N.
Imed Daïmi : Chawki Tabib a essayé d’étouffer une affaire de corruption
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