Pour Mehdi Jomaa, le Nobel de la paix est une triple récompense: au Quartet, dialogue national et à la transition démocratique en Tunisie.
C’est ce qu’a rapporté le bureau parisien de l’Associated Press, vendredi. Faisant allusion à son propre parcours politique et son passage au Palais de la Kasbah, l’ancien chef du gouvernement intérimaire a déclaré: «Il s’agit là d’une reconnaissance de la réussite de la transition démocratique en Tunisie, autant qu’un hommage à la méthode et à la manière avec lesquelles nous avons traité les choses et géré nos difficultés.»
Mehdi Jomaa a aussi expliqué que «c’était par le moyen du dialogue et du consensus» que la Tunisie a réussi son pari démocratique, ajoutant que «c’est là l’enseignement le plus important» de ce succès tunisien.
L’ancien chef du gouvernement provisoire a ajouté que le processus transitionnel tunisien ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin et qu’il devrait se poursuivre, car le pays est confronté à de très sérieux problèmes, dont celui de la lutte contre le terrorisme que la Tunisie, seule, ne pourra pas résoudre.
Interpellant les pays frères et amis de la Tunisie, M. Jomaa a indiqué que «la Tunisie a les meilleures chances pour réussir et elle est animée par une volonté entière et un désir fort de réussir, mais elle a besoin d’être soutenue en cela, car les difficultés auxquelles elle est confrontée et les pressions auxquelles elle est soumise proviennent aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur.»
Marwan Chahla
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