Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), estime que la situation en Tunisie n’est pas reluisante et que les réformes économiques envisagées doivent être mises en oeuvre en urgence.
Lors d’une conférence sur le thème « Investir dans le capital humain pour un avenir meilleur au Moyen-Orient et en Afrique du Nord« , ouverte par le chef du gouvernement Youssef Chahed, aujourd’hui, vendredi 21 décembre 2018, à Dar Dhiafa, à Carthage, banlieue nord de Tunis, M. Belhaj a estimé, dans une déclaration aux médias, que la Tunisie devrait accélérer les réformes entreprises, et ce en raison de sa situation économique délicate actuelle. Retarder ces réformes peut entraîner de grandes difficultés à l’avenir, a-t-il averti.
«Selon nos indicateurs économiques, la situation en Tunisie n’est pas bonne. Il en va de même des autres pays de la région Mena. Nos statistiques ont également révélé qu’en 2050, près de 300 millions de jeunes vivant dans cette région seront des demandeurs d’emploi. Et ce chiffre est énorme. C’est pour cette raison que les pays de la région Mena doivent tout faire pour créer chaque année 10 millions d’emplois», a-t-il expliqué.
E. B. A.
Banque mondiale : En Tunisie, 60% des travailleurs occupent des emplois informels
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