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Insertion professionnelle : Total signe deux conventions avec l’ENIT et l’UC

Hatem Zenzri,Mansur Zhakupov, Houbeb Ajmi, et Anis Jaziri.

Dans le cadre de son engagement dans la formation des jeunes, Total Tunisie a signé, mercredi 30 janvier 2019 deux conventions de partenariat avec l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit) et l’Université Centrale (UC).

La première est une prestigieuse institution publique ayant démarré il y a 50 ans et l’autre, beaucoup plus jeune, est une université privée de renom mais qui, comme son aînée, offre aux étudiants des stages ainsi qu’un accompagnement en formation effectué auprès des grandes sociétés. D’où l’intérêt de Total Tunisie, une société engagée dans une stratégie de responsabilité sociétale en matière d’éducation et de formation professionnelle, qui vient de signer des conventions de partenariat avec les 2 institutions, au siège du Tunisia Africa Business Council (TABC) à Tunis, et en présence d’Anis Jaziri, secrétaire général de ce think tank dédié au develppement des échanges entre la Tunisie et les pays d’Afrique subsaharienne.

Réduire le fossé entre l’école et l’entreprise

Le choix du lieu de la signature des conventions n’est pas fortuit et on l’a compris d’emblée. Car, ce double partenariat concerne notamment et surtout les étudiants africains en Tunisie, dont Total Tunisie s’est engagée à favoriser l’intégration dans leurs pays d’origine au sein des filiales africaines de la société pétrolière française.

C’est ce qu’a souligné Mansur Zhakupov, DG de Total Tunisie, en rappelant que l’idée de ce partenariat est née d’une discussion entre lui et Bassem Loukil, président du TABC, lors de la participation de son entreprise à l’un des panels du forum sur l’éducation, début 2018.

Selon lui, Total, qui est implantée dans pas moins de 45 pays de l’Afrique, est intéressée par l’insertion des étudiants africains ayant fait leurs études en Tunisie. «Total doit beaucoup à l’Afrique et est bien concernée par la formation des étudiants», a souligné M. Zhakupov en rappelant que le Radès Training Center forme chaque année près de 500 cadres africains de très haut niveau dans les métiers de la logistique pétrolière et que des stages à l’Enit ou à l’UC vont beaucoup aider les étudiants à trouver un emploi chez Total dans leurs pays d’origine.

Six mois de stage dans la gestion et l’ingénierie

Total Tunisie qui compte près de 169 stations-services dédiées à la distribution de carburants, plus de 300 collaborateurs et qui génère plus de 4000 emplois indirects et dont les activités sont réparties sur 8 sites industriels, est selon son DG, un acteur engagé sur la scène économique et sociale. «On a choisi d’œuvrer en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes étudiants en s’associant à des institutions universitaires et des écoles de référence», a-t-il encore précisé,  avant d’enchaîner en soulignant que ces partenariats, qui s’inscrivent dans cette dynamique, sont ouverts aux étudiants tunisiens et africains en général.

Notons que la durée du stage dans ces 2 institutions est fixée à 6 mois sur des fonctions de gestion et d’ingénierie. Les futurs diplômés pourront bénéficier d’une immersion en entreprise qui soit enrichissante, valorisable sur le marché du travail et qui débouche pour certains d’entre eux sur une perspective d’embauche.

De son côté, Anis Jaziri a rappelé que «le TABC est bien accueilli, bien informé et bien avancé. Lors de nos 12 missions en Afrique, là où on va, on trouve d’anciens étudiants en Tunisie qui occupent des postes clés». Un stage est fondamental pour aider à introduire les étudiants africains dans les entreprises, notamment tunisiennes, en Afrique, a encore ajouté M. Jaziri.

Pour des partenariats Sud-Sud

Selon Houbeb Ajmi, directrice générale du Groupe Université Centrale, Total offre aujourd’hui à travers ce partenariat sud-sud de véritables opportunités aux étudiants. Ces derniers vont bénéficier d’une formation de qualité et des stages nécessaires pour trouver un emploi. «On espère que les étudiants africains profitent de l’été pour des stages à inscrire dans leur cursus. Cette offre dans diverses spécialités va leur permettre de trouver plus facilement un travail et avoir surtout la priorité au sein de Total dans le pays d’origine», a-t-elle insisté.

Et avant que les 2 responsables des 2 institutions ne signent la convention de partenariat avec le DG de Total Tunisie, Hatem Zenzri, directeur de l’Enit, qui se prépare pour célébrer, le 19 février prochain, le 50e anniversaire de cette grande école de renom, a, quant à lui, rappelé que l’institution a déjà eu plusieurs projets de fin d’études avec Total et des recrutements de diplômés suite à une convention signée en 2013.

M. Zenzri a déclaré, également, que le nombre d’étudiants africains subsahariens inscrits à l’ENIT n’est pas encore très important et ne dépassant pas la trentaine chaque année. «Ceci est dû au concours très sélectif de notre école, mais on va s’ouvrir bientôt à l’étude sur dossier. Nous avons déjà entamé cette expérience avec la Mauritanie et bientôt avec les étudiants du Burkina Faso», a-t-il conclu.

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