En s’exprimant sur les modifications apportées au projet de constitution qui sera soumis, le 25 juillet, au vote, dans le cadre d’un référendum, on ne peut pas dire que Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a montré des signes de satisfaction.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, Tahri a indiqué que les rectifications de Saïed n’ont pas pris en compte les fondements des objections et réserves de la centrale syndicale.
«L’UGTT considère que le projet de constitution ne garantit pas un équilibre des pouvoirs, stipule que le président est au-dessus de l’évaluation, du jugement et du contrôle et favorise l’autocratie», a-t-il développé.
et d’ajouter que l’organisation syndicale conserve sa position concernant le référendum, annoncée à la suite à la réunion d’un organe administratif en présence d’experts en droit constitutionnel, à savoir laisser la liberté de participer ou non au référendum à ses bases et celle de voter oui ou non. Autrement dit, une absence de position plutôt lâche, surtout après ce qu’il a dit en début d’interview !
C. B. Y.
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