Les résultats des tests ADN effectués sur les corps des 2 terroristes abattus avant-hier, samedi 3 août 2019, à Jebel Orbata (Gafsa)ة dans une opération menée conjointement par l’armée et la garde nationales ne correspondent à aucune empreinte stockée dans le registre national.
C’est ce qu’a indiqué le colonel Houssemeddine Jebabli, porte-parole de la garde nationale, dans une déclaration à Kapitalis, aujourd’hui, lundi 5 août,, en précisant que selon les résultats, on peut conclure que les terroristes abattus ne sont pas Tunisiens, puisque les comparaisons d’empreintes digitales, décimales et génétiques, ne figuraient pas dans le registre national.
Rappelons que des armes, de l’argent et des explosifs ont été saisis en possession de ces 2 terroristes, tués dans les hauteurs de Gafsa.
Selon des sources proches de l’enquête, les 2 terroristes répondraient aux noms de Lakhdhar Ben Messaoud Nasr (alias Abou Yahia) et Mohamed Amine Ben Abdelkader Mahkouka (Abou Aymen Wahrani) et seraient tous deux d’origine algérienne et leur parcours sanglant aurait duré près de 6 ans.
Membres de Jound El-Khilafa relevant de l’organisation de l’Etat islamique (Daech), Abou Yahia et Abou Aymen Wahrani auraient participé à plusieurs attaques menées contre les forces sécuritaires et armées aux frontières tuniso-algériennes.
Ils auraient également décapité, en février dernier, le citoyen Mokhtar Achour, âgé de 38 ans et souffrant de troubles psychologiques et placé des mines dans différentes zones pour freiner l’avancée des forces sécuritaires et armées qui sont à leurs trousses, blessant notamment 3 soldats, le 1er mars dernier.
Abou Yahia et Abou Aymen Wahrani auraient également aidé à la planification d’attaques à Mghilla (Sidi Bouzid) et effectué des braquages de maisons situées au flanc de la montagne pour s’approvisionner en nourritures et autres besoins.
Y. N.
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