Le ministère public près le tribunal de première instance de Ben Arous a décidé, aujourd’hui, 2 octobre 2019, d’ouvrir une enquête judiciaire à l’encontre du journaliste Taoufik Ben Brik, sur les déclarations qu’il a faites avant-hier, sur la chaîne de télévision Nessma.
Taoufik brik avait notamment dit que «dans d’autres pays, des armes se seraient levées pour libérer Nabil Karoui». Le candidat de Qalb Tounes pour le deuxième tour de la présidentielle étant actuellement en détention préventive pour des affaires de corruption financière. Une déclaration pouvant être considérée comme une incitation implicite à la violence.
Le porte-parole du tribunal a expliqué à l’agence Tunis Afrique Presse (Tap), qu’après examen du contenu de ces propos, le ministère public a décidé d’ouvrir une enquête, en chargeant la première brigade centrale de recherches, à la direction générale de la garde nationale de Laouina, de mener les recherches.
Rappelons que Nabil Karoui est le patron de Nessma, et est donc l’employeur de Taoufik Ben Brik, qui y a un statut de chroniqueur. Ce dernier aura donc réussi, par ce genre de prises de position, pour le moins subjectives, à décevoir plus d’un, en cassant l’image qu’on avait de lui, du «héros qui défia la dictature de Ben Ali».
C. B. Y.
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