L’association HOMERe pré-sélectionne des étudiants de la rive sud de la Méditerranée, y compris Tunisiens, et les propose à des entreprises qui les formeront pendant 6 mois en France, avant de leur proposer un emploi auprès de leur filiale basée dans le pays du stagiaire.
A cet effet, une aide européenne d’un million d’euros (+3,138 millions DT) échelonnée sur 18 mois, permet à HOMERe de financer en partie l’organisation de 250 stages internationaux, entre la France, la Tunisie, le Maroc, et l’Égypte.
Le stage, rémunéré au moins à hauteur de € 800 par mois (2.510 DT), doit se dérouler sur au moins 6 mois. Le recrutement se fait dans le cadre d’un retour au pays d’origine du stagiaire, une fois le stage terminé.
Pour réussir ce projet, HOMERe France a déjà des bases dans 4 pays, avec la création entre le printemps 2018 et le 9 octobre 2019, d’HOMERe Tunisie, HOMERe Maroc, HOMERe Égypte, et HOMERe Italie.
Avant la fin de 2019, l’Algérie et l’Espagne devraient également avoir une association HOMERe, puis suivront la Jordanie, le Liban, la Grèce et la Palestine.
HOMERe réunit 34 membres, essentiellement des réseaux académiques et des confédérations d’entreprises. Les entreprises européennes devant former les stagiaires sont prioritairement celles qui disposent d’un siège en France, en Espagne ou en Italie, et d’une filiale dans les pays du sud de la Méditerranée dont la Tunisie.
Le projet HOMERe est labellisé par les 43 Etats membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM).
Jusqu’à présent, plus de 90% des stages HOMERe concernait le secteur des technologies de l’information. Mais la demande commence aujourd’hui à s’étendre aux métiers du tourisme, des transports maritimes, de la pêche, et de l’administration.
Amina Mkada
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