C’est ainsi que le journal « Le Monde » a qualifié Rym Kéfi dans un article paru le 25 novembre 2019, pour présenter la chercheuse tunisienne au parcours scientifique passionné et passionnant dans le domaine de l’anthropologie moléculaire.
Le journal « Le Monde » n’a pas tari d’éloges sur Rym Kéfi, dont le parcours a débuté en Tunisie avec une maîtrise en sciences naturelles, puis une bourse d’élite en anthropologie moléculaire et paléontologie humaine à la Faculté de médecine de La Timone à Marseille.
Elle y présenta une thèse de 3e cycle sur «la diversité de l’ADN mitochondrial de quelques populations humaines préhistoriques et actuelles d’Afrique du Nord», indique « Le Monde« .
De retour en Tunisie, elle intègre l’unité de recherche des maladies génétiques orphelines de l’Institut Pasteur de Tunis comme chercheuse, et fut lauréate du Next Einstein Forum, une conférence non-gouvernementale organisée en Afrique pour renforcer l’enseignement et la recherche scientifique, mettre en valeur les meilleurs jeunes scientifiques africains, et soutenir un développement mené par la science.
Inculquer aux jeunes scientifiques le goût de l’excellence
Ryme Kéfi enseigne également à la Global Young Academy, où elle essaie d’inculquer aux jeunes scientifiques le goût de l’excellence, et les encourage à postuler à des bourses pour améliorer leurs connaissances.
Pour Rym, le pays offre un bon tremplin pour la recherche scientifique en Tunisie même mais aussi en Afrique, et reste convaincue que cette discipline devrait se tourner un peu plus vers l’industrie pour une meilleur développement. Par ailleurs, un des créneaux vraiment porteurs pour la Tunisie, selon Rym, serait celui de «l’identification médico-légale comme le profilage génétique pour les tests de paternité», rapporte encore « Le Monde ».
A. M.
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