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L’intermédiaire Youssef Zarrouk perd ses nerfs et diffame Kapitalis

L’intermédiaire Youssef Zarrouk avec l’escroc Swagg Man, fin mai 2019, au club nautique de Sidi Bou Saïd : les grands-hommes se rencontrent toujours.

Décidément, l’intermédiaire Youssef Zarrouk n’est pas un garçon fair-play et cette attitude ne fait que se renforcer avec les flatteries qu’il reçoit de ses groupies sur facebook comme s’il allait leur verser leur argent de poche. Il suffit qu’un média accomplisse son travail en publiant un texte qu’il a écrit, de rapporter une information le concernant ou de publier des passages d’un livre qui le concerne pour qu’il perde ses nerfs, qu’il commence à gesticuler et à diffamer. Il faut le flatter ou faire les frais de ses caprices diffamatoires.

L’intermédiaire Youssef Zarrouk a écrit sur sa page facebook que le gouvernement Jemli sera prêt dans quelques jours et que ce dernier sera l’homme le plus puissant de Tunisie et étant donné que M. Zarrouk est l’homme le plus proche de Nabil Karoui – fondateur et président de Qalb Tounes – et l’un de ses soutiens les plus fidèles, nous avons jugé utile de reproduire son statut facebook et de relayer l’information sachant que c’est un statut public (et non pas partagé seulement entre amis) et du moment que c’est public nous pouvons le reprendre.

Fou de rage, l’intermédiaire perdit ses nerfs et se jeta sur son clavier pour coudre un tissu de mensonges et de propos diffamatoires contre Kapitalis. Il nous accuse de «délation», de «fausses nouvelles», il continue à diffamer en prétendant que nous aurions des patrons. «Je dirai que le fiel que vous avez déversé n’était pas le vôtre, mais celui de vos patrons. Ou de leur conjoint, puisque dans ce pays la mode est de suivre l’avis des conjoints», écrit-il. Bref, des accusations à tort et sans aucune preuve ce qui relève de la diffamation.

Sa Majesté Youssef Zarrouk se permet de diffamer et de calomnier ceux qui ne sont pas à ses goûts. Sans preuve, comme ça! Après tout, à force de fréquenter Nabil Karoui, le grand spécialiste de la diffamation (et ses vidéos en témoignent), Youssef Zarrouk a fini par prendre goût à la diffamation lui aussi.

Nous avons également reproduit les propos d’Ari Ben-Menashe, intermédiaire israélo-canadien spécialiste des marchés africains et patron de Dickens & Madson qui, dans l’interview qu’il a accordé à Zouheir Taba, journaliste tunisien installé à Montréal, a affirmé que deux contrats ont été signés par sa firme et la campagne de Nabil Karoui. Le premier révélé par le ministère de la Justice américain (vu que la loi fédérale américaine oblige d’enregistrer sur le site du Department of Justice tout contrat de lobbying), contrat qui a fait l’objet d’un article dans le journal canadien anglophone ‘‘The Globe and Mail’’ qui a créé une vive polémique en Tunisie eu égard à la somme colossale de ce contrat (un million de dollars) dont on ignore la source, la traçabilité et sans oublier qu’elle dépasse, et de loin, les frais de campagne électorale autorisés par la loi tunisienne.

Ce premier contrat fait l’objet d’une poursuite judiciaire en Tunisie et l’affaire est instruite par la brigade d’investigation de la Garde nationale car elle a fait l’objet d’une commission rogatoire.

Quant au second contrat, il fut révélé par Ari Ben-Menashe dans l’interview accordé à M. Taba (vidéo): il affirme qu’un contrat a été signé entre Youssef Zarrouk (qu’il cite nommément) et la filiale britannique de Dickens & Madson. C’est entre la min 8’20 et la minute 8’40 de l’interview qu’il l’affirme. Il affirme aussi que lors du dîner chez Nabil Karoui, Youssef Zarrouk était présent et le dîner était un bon plat de sushis.

Kapitalis n’a fait que son devoir de média pour éclairer l’opinion publique et a rapporté les faits, donc M. Zarrouk ne peut pas nous reprocher de faire notre travail.

En définitive, si Youssef Zarrouk veut en vouloir à une personne c’est bien à sa propre personne qu’il devra en vouloir, si ses publications facebook qu’il nous arrive de publier le dérangent, il n’a qu’à ne pas les écrire. Si les informations révélées par Ari Ben-Menashe le dérangent, il n’avait qu’à ne pas signer un contrat avec la filiale britannique de la société du sulfureux lobbyiste israélo-canadien.

Youssef, tu es un adulte consentant et tu dois assumer tes actes et te montrer responsable. Pourquoi faire le coq avec Kapitalis et ne rien dire sur Ari Ben-Menashe? Ou bien la vérité te dérange-t-elle? Ou bien les intermédiaires ne se mangent pas entre eux?

Sinon pour ta proximité légendaire avec le pouvoir, tous les pouvoirs, même les moins fréquentables, on n’invente pas l’eau chaude, c’est de notoriété publique. Et vous vous en êtes souvent vanté vous-même.

Youssef Zarrouk a été proche de Mohamed Masmoudi, Wassila Bourguiba, Slim Chiboub puis quand l’étoile de M. Chiboub a pâli, il l’a laissé tomber et s’est rapproché de Belhassen Trabelsi jusqu’en 2011 (faut pas rappeler à Youssef sa proximité avec Belhassen, ça le dérange) et après la révolution, il a organisé chez lui un dîner en l’honneur de Moncef Marzouki, une semaine avant qu’il n’entre au Palais de Carthage, puis s’est rapproché de Béji Caïd Essebsi mais son alter ego depuis 2011 est surtout l’affairiste Nabil Karoui.

L’intermédiaire Youssef Zarrouk ne doit pas aussi se montrer ingrat envers Kapitalis qui a toujours été bienveillante à son endroit. Nous l’avons toujours désigné comme intermédiaire alors que toute la banlieue nord de Tunis, que le Tout-Tunis et toutes les personnes se disant bien informées, y compris ses copains du Club nautique de Sidi Bou Saïd qui lui sourient dans le visage et le flattent, disent dans son dos que c’est un marchand d’armes. Mais cela n’est pas notre affaire. Qu’il vende ce qu’il veut, s’il est en règle avec sa conscience. Nous, nous l’avons toujours qualifié d’intermédiaire et jamais de marchand d’armes, de jouets ou de tapis.

Alors soyez reconnaissant, Youssef, au lieu de diffamer et de raconter des mensonges sur Kapitalis. Notre ligne est de combattre les affairistes. Quand un gouvernant ne les couvre pas, quel qu’il soit, on le soutient, ça ne veut pas dire qu’on lui est inféodé ou que c’est notre patron. Si vous avez une preuve, apportez-la sinon accuser sans preuve relève de la diffamation. Ne prends pas pour parole sacrée le verbiage de ton ami Karoui qui n’est pas connu pour porter Kapitalis dans son cœur. Et si M. Karoui fait profil bas ces jours-ci et n’a pas répondu aux articles le concernant, ce n’est pas la peine de monter sur tes grands chevaux Youssef et de le faire à sa place.

(Rédaction Kapitalis)

 

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