Souheil Medimegh, avocat dans l’affaire de Chokri Belaïd, a découvert, ce matin, des tags takfiristes sur le mur de son domicile à Sousse.
Me Medimegh, membre du comité de défense de Chokri Belaïd (assassiné par des extrémistes religieux, le 6 février 2013), se préparait à se rendre au procès, où des extrémistes religieux, soupçonnés d’implication dans cet assassinat, doivent être déférés, aujourd’hui, devant la chambre criminelle relevant du tribunal de 1ère instance de Tunis. En sortant de chez lui, il a découvert des tags sur la façade de sa maison avec les mots suivants: «Taghout» (mécréant, NDLR) et «Mort à l’avocat de Chokri».
Les vitres de sa voiture ont été marquées par trois points… comme pour signifier des impacts de balles.
De tels agissements s’apparentent à des menaces contre le confrère, camarade et ami de l’ancien dirigeant du Front populaire.
Y. N.
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