La piste criminelle est privilégiée dans l’incendie, qui s’est déclaré hier, vendredi 15 mai 2020, dans une locomotive de transport de phosphate, à Gafsa, à l’heure de la rupture du jeûne. Il s’agirait d’un acte de sabotage...
La compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) précise, aujourd’hui, que les premiers éléments de l’enquête ont été livrés à la police technique et à la brigade de recherche et d’investigation relavant de la garde nationale de Gafsa, chargées de l’affaire par le ministère public et qui mènent aussi leur propre enquête.
La CPG a rappelé que des ouvriers ont tenté de maîtriser le feu, qui s’est déclaré dans une des locomotives d’un train à l’arrêt, mais qu’il a fallu l’intervention de la protection civile pour venir à bout des flammes.
Il faut rappeler que le recours au train pour transporter le phosphate n’est pas du goût de certaines parties influentes dans la région et qui assuraient ce transport par camions, et dont on imagine la perte. Y a-t-il un lien entre l’incendie et ces parties ? C’est une piste à ne pas négliger par les enquêteurs.
Y. N.
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