Les barons de l’islamisme affairiste et corrompu tunisien enragent contre la transmission de dossiers les concernant à la justice, par Mohamed Abbou, ex-ministre de la fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption.
Après le député et ancien chef de gouvernement Ali Larayedh, c’est au tour de Abdelkarim Harouni, président du Conseil de la Choura du parti islamiste, de s’en prendre à M. Abbou.
«Mohamed Abbou a voulu utiliser les services de l’Etat pour s’attaquer à Ennahdha. Il est parti et Ennahdha est toujours là», a-t-il déclaré, aujourd’hui, vendredi 4 septembre 2020, dans la «Matinale» de Shems FM, sur un ton revanchard, ajoutant, avec une arrogance de goujat qu’«aucune décision ne passera sans l’accord d’Ennahdha», tout en évitant, bien sûr, de répondre sur le fond des dossiers impliquant Ennahdha remis par l’ex-ministre à la justice tunisienne, laquelle ne s’est pas beaucoup dérangée jusque-là pour les examiner, prouvant encore une fois sa légendaire «indépendance».
Les dirigeants islamistes préfèrent avoir sous leur coupe des ronds de cuir carriéristes qui s’écrasent devant eux et deviennent leurs courtisans pour obtenir des postes.
Imed Bahri
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