Mohamed Ali Hichri, l’un des avocats engagés par l’Observatoire de la transparence et de la bonne gouvernance pour poursuivre judiciairement Abir Moussi, pour des infractions «en lien avec l’argent public, le terrorisme et la perturbation des institutions de l’Etat», n’a pas du tout apprécié la sortie médiatique de la concernée, hier, mercredi 16 septembre 2020, sur Mosaïque FM.
Pour rappel, la présidente du Parti destourien libre (PDL) avait déclaré qu’il s’agissait d’une affaire politique visant à blanchir le terrorisme et que les avocats engagés «faisaient partie des Frères musulmans», ou encore qu’ils «étaient des Daéchiens».
Intervenu, à son tour, sur les ondes de Mosaïque FM, ce jeudi, Mohamed Ali Hichri a assuré que tous les avocats qui ont déposé les dossiers judiciaires à l’encontre de Moussi sont indépendants des partis,
Il a, par ailleurs, estimé que l’objectif d’Abir Moussi est de perturber leur travail et de faire taire ses opposants, notamment en personnifiant l’affaire.
«Avec des déclarations pareilles, elle harcèle la magistrature tunisienne», a-t-il encore déploré.
Concernant son appel à ce que le procès soit public, l’avocat a répondu : «Depuis quand les procès en Tunisie sont-ils secrets ? Les procès sont toujours publics, sauf pour les crimes moraux».
C. B. Y.
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