Angela Merkel ne reçoit jamais un leader du parti néo nazi. Emmanuel Macron ne s’amuse jamais à demander l’avis d’une Marine le Pen ! Ce n’est pas le cas du chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi qui, lui, reçoit avec les honneurs des agitateurs islamo-fascistes.
Par Kamel Essoussi
A-t-on idée de recevoir au palais de la kasbah avec égards et considérations un terroriste, voleur du fisc, vulgaire agresseur de femmes, un condamné à la prison, un insolent faisant la nique et un bras d’honneur à toutes les forces de sécurité, insultant le président de la république sous l’œil des caméras, en direct. A-t-on idée de recevoir un tel concentré d’islamo-fascisme, de violations de toute les lois de la république, de le prier de s’asseoir face à vous, et de le laisser vous conseiller sa manière de nous diriger, même s’il est député ?
Non si Mechichi, Angela Merkel ne reçoit jamais un leader du parti néo nazi. Macron ne s’amuse jamais à consulter ou à demander l’avis d’une Marine le Pen !
Vous nous soulez avec votre drôle de manière de vouloir diriger les affaires de l’Etat en compromissions et en pourparlers. Vous nous faites vomir cette démocratie biaisée à la noix, liberticide, qui se veut égalitaire, qui tolère tout, qui dit toujours oui, qui ne dit jamais non. Qui se laisse étouffer par quelques pouilleux ravisseurs des puits de pétrole à El-Kamour et déroule, à Tunis, le tapis rouge du sang frais du gendarme de Akouda aux inspirateurs de ses assassins.
Non M. Mechichi, Abir Moussi a bien fait finalement de décliner votre offre de la rencontrer au nom de ce bien inutile «hizem siyassi» (ceinture politique) qui n’a tenu le pantalon d’aucun chef de gouvernement quand il est contaminé par ces islamo-fascistes. Vous méritez bien ce camouflet.
Le pays, dans cette conjoncture, n’a pas besoin de ventres mous qui rasent les murs, hésitent, tremblent. Il a besoin de poigne et d’ordre. Abir Moussi vous a tendu sa main de fer et cerise sur le gâteau dans un gant de velours pour vous aider. Mais vous ne semblez pas vouloir comprendre, ni saisir cette opportunité d’inscrire votre nom dans l’histoire. Vous vous contentez de ronronner, seul et isolé du peuple, comme un vieil administrateur qui gère un service dans les couloirs sordides d’une administration quelconque aux toilettes inondées par ces prieurs qui s’apprêtent à aller prier dans la mosquée du coin.
Dommage! Quel gâchis monsieur le chef du gouvernement !
* Ancien cadre de la CNRPS.
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