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Kaïs Saïed croit à la libération prochaine de la Palestine

Le président de la république Kaïs Saïed a de la suite dans les idées. D’autres diront qu’il est têtu. Concernant la Palestine, en tout cas, difficile de trouver un dirigeant, même pas en Palestine même, aussi déterminé à œuvrer pour sa libération y compris sa capitale Al-Qods (Jérusalem).

Par Imed Bahri

Hier encore, mardi 22 septembre 2020, dans le discours qu’il a prononcé lors de la conférence annuelle des ambassadeurs, au Palais de Carthage, le plus pro-palestinien des chefs d’Etat a exhorté les chefs des représentations diplomatiques tunisiennes à «servir les causes justes et à leur tête la cause palestinienne». Et ce, a-t-il ajouté, «afin que l’on puisse récupérer la Palestine, toute la Palestine, avec sa capitale Al-Qods».

Poursuivant son plaidoyer en faveur du peuple palestinien spolié, M. Saïed a affirmé que «le droit palestinien ne tombera pas avec le temps; la Palestine n’est pas une ferme ou un jardin; et le peuple palestinien recouvrera ses droits parce qu’ils sont légitimes de tous points de vue».

«La Tunisie ne ménagera aucun effort pour continuer à défendre le droit des Palestiniens dans tous les conclaves internationaux, jusqu’à ce que le droit revienne à son propriétaire légitime, à savoir le peuple palestinien», a encore insisté le chef de l’Etat tunisien.

Est-ce dans le cadre de cette politique de soutien inconditionnel aux Palestiniens que le président Saïed a nommé au poste de représentant de la Tunisie auprès des Nations Unies un certain Tarak El-Adab, celui-là même qui, en 1994, avait ouvert, avec Khémaies Jhinaoui, le bureau d’intérêt tunisien à Tel-Aviv, en Israël et y a travaillé jusqu’à sa fermeture en 1996?

M. Saïed n’est plus à une contradiction près, mais on commence à s’y habituer. Il compte sur nous pour croire tout ce qu’il dit au moment où il le dit et, surtout, pour ne pas chercher à comprendre ses déclarations, à les confronter à ses actes et à les mettre à l’épreuve des réalités. Car, chez lui, la parole est la seule réalité possible et la déclamation tien lieu d’action. On est dans le domaine de la… psychanalyse, et qu’on nous pardonne ce glissement indépendant de notre volonté.

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