L’état de santé du président Trump, atteint par la Covid-19 et hospitalisé, pourrait être cette fois la fameuse surprise d’octobre qui a inversé le cours de plusieurs élections présidentielles américaines. Reste à savoir dans quel sens ?
Par Elyes Kasri *
L’annonce par le président Donald Trump qu’il a été diagnostiqué Covid-19 positif semble donner, pour certains, le coup de grâce à ses chances de remporter un deuxième mandat présidentiel aux Etats-Unis d’Amérique.
Le vote, qui a déjà commencé par correspondance pour certains électeurs, aura lieu le 3 novembre 2020, ce qui ne permettrait pas normalement au candidat républicain de mener sa campagne électorale et pourrait même, à l’extrême, invalider sa candidature.
Les islamistes attendent avec impatience l’arrivée a la Maison Blanche d’un président plus compréhensif a l’égard de l’islam politique comme l’ancien vice-président Joe Biden qui avait, sous le président Barak Hussein Obama et avec la collaboration enthousiaste de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, tiré les ficelles du «printemps arabe» avec l’aide de leurs agents du Golfe et l’internationale islamiste.
Les sondages placent jusqu’à présent le président Trump derrière son rival démocrate Biden. Toutefois, en politique, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, surtout que, dans une démocratie, un mois peut permettre un renversement de situation.
Aussi, certains observateurs n’excluent-ils pas une amélioration spectaculaire de l’état de santé du candidat Trump, malgré son âge et son surpoids, avec des dessous aussi intéressants que surprenants.
Une fois guéri, le président sortant pourrait bénéficier d’un vote de sympathie
Déjà, l’équipe de Biden semble avoir décidé de retirer ses publicités négatives sur Trump pour éviter de voir son candidat taxé d’insensibilité et d’arrogance, ce qui pourrait faire bénéficier le président sortant d’un vote de sympathie.
L’état de santé du président Trump pourrait être cette fois la fameuse surprise d’octobre qui a inversé le cours de plusieurs élections présidentielles américaines.
Aux islamistes & Co, je dirai ceci : ne vous réjouissez pas trop vite, Trump pourrait avoir plus d’un tour dans son sac et Biden pourrait bien se faire coiffer au poteau comme l’a été Hillary Clinton en 2016.
* Ancien diplomate.
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