Rached Khiari râle, dans un post Facebook, hier, lundi 1er novembre 2020, contre une internaute tunisienne qui a demandé au président Emmanuel Macron d’ordonner aux services consulaires de l’ambassade de France en Tunisie de ne plus accorder de visa à ce député islamiste proche d’Ennahdha et de son satellite Al-Karama.
L’internaute en question, Sihem Mrabet, a fait sa demande sur la page Facebook du président français, en commentaire d’un post où ce dernier écrivait, propos des islamistes extrémistes : «Ils ne passeront pas». Elle réagissait ainsi aux déclarations du député tunisien justifiant la décapitation en pleine rue, devant son lycée, à Paris, de l’enseignant d’histoire-géographie, Samuel Paty. «Il a justifié l’horrible acte terroriste», a-t-elle rappelé, et d’ajouter : «À vrai dire, cette personne est un danger».
Commentant, à son tour, ce post, Rached Khiari a écrit : «J’ai eu de la peine à croire ce qu’on m’a envoyé. Dites-moi, est-ce que ces créatures vivent vraiment parmi nous ?»
C’est exactement la même question que se posent une grande majorité de Tunisiens à propos de ces soi-disant représentants du peuple, comme Rached Khiari, Seifeddine Makhlouf, Mohamed Affès et autres Abdellatif Aloui, pleins de haine pour leurs semblables et qui carburent à la violence qu’ils inspirent et diffusent autour d’eux, au point de justifier le terrorisme au nom de la religion.
I. B.
Donnez votre avis