L’information selon laquelle le président de la république Kais Saied aurait refusé de recevoir une délégation du Fonds monétaire international (FMI) ne serait, en fait, qu’une énième fake news colportée par Ennahdha et ses sbires et qui vise à faire assumer au chef de l’Etat la responsabilité d’éventuelles décisions défavorables à notre pays de la part de l’institution financière internationale.
C’est ce que pense Elyes Kasri, l’ancien ambassadeur de Tunisie en Allemagne, qui s’exprimait dans un post publié le 18 février 2021 sur sa page Facebook, le diplomate émet des doutes sur l’authenticité de cette allégation reprise sans vérification par certains médias ou délibérément pour essayer de brouiller l’image d’un président élu à plus de 72% des suffrages et dont la popularité est restée intacte parmi ses concitoyens, selon les derniers sondages d’opinions.
«Certains s’efforcent d’imputer au président Kais Saied la responsabilité de l’ire du FMI contre la Tunisie sous prétexte qu’il aurait refusé de recevoir une délégation de cette institution financière. Il est utile se rappeler qu’un chef d’Etat ne reçoit, selon les normes internationales du protocole, que ses homologues ou des visiteurs suffisamment haut placés et non pas des délégations d’experts», explique M. Kasri dans son post. Mais il s’empresse d’ajouter : «Au cas, très hypothétique, ou la demande de rencontre serait avérée, il serait hasardeux de reprocher au président Kais Saied de ne pas donner suite a une demande de rencontre formulée par des experts qui auraient engagé des discussions techniques avec un gouvernement dont le chef (Hichem Mechichi, Ndlr) est en conflit avec le président de la république.» Et de conclure par une hypothèse personnelle que les carences de la politique de communication de la présidence de la république, privilégiant souvent le mutisme et le laisser-dire hautain, ne permettent pas de confirmer ou d’infirmer: «Il semble que cette prétendue demande de rencontre ne soit en fait qu’une fake news supplémentaire pour essayer de faire assumer au président Kais Saied les conséquences hautement dommageables de ce jeu de chaises musicales inspiré par Ennahdha et ses sbires et obséquieusement exécuté par Mechichi.»
I. B.
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