Il y a 3 ans jour pour jour, Maya Jribi, constituante et ex-secrétaire générale du Parti républicain (Al-Jomhouri) est décédée, à l’âge de 58 ans, après un long combat contre la maladie. Al-Jomhouri a rendu hommage, aujourd’hui, à la militante, qui a consacré sa vie à défendre les droits, l’égalité et les libertés.
A l’occasion de la commémoration du 3e triste anniversaire du décès de Maya Jribi, des dirigeants du parti se sont recueillis au cimetière Jellaz de Tunis, pour rendre hommage à l’une des plus ferventes militantes contre la dictature, qui s’est battue pour les libertés et la justice.
Al-Jomhouri a rappelé à l’occasion, les sacrifices et l’engagement inconditionnel et désintéressé de Maya Jribi, qui coïncide quelques jours après l’enterrement de son compagnon de route, le militant et dirigeant au sein du parti Mongi Ellouz, décédé le 15 mai 2021.
«Maya Jribi était et restera le symbole de la lutte contre la tyrannie, de l’engagement, de l’éthique et du dévouement. Son combat, qui est le nôtre se poursuit et nous y restons fidèles», indique le parti dans un communiqué.
Biologiste de son état, Maya Jribi, native de Bou Arada (Siliana) et qui a vécu à Radès, au sud de Tunis, a milité depuis son jeune âge, notamment en integrant l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), puis la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), avant de co-fondé avec Ahmed Nejib Chebbi, son compagnon de combat, le Parti socialiste progressiste (PSP), devenu en 1990, le Parti démocrate progressiste (PDP).
Après la révolution tunisienne en janvier 2011, ayant conduit à la chute de Ben Ali, elle a été élue, sur une liste du PDP, membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC), où elle avait défendu les droits de la femme et les principes démocratiques et des libertés, tout en s’opposant à l’obscurantisme religieux, avec seule volonté, celle de faire de la Tunisie, un pays libre et démocratique, dont elle a toujours rêvé et où le peuple peut vivre sereinement et en toute justice et équité.
Y. N.
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