Nabil Maâloul, qui vient de mettre fin, cette semaine, à son aventure de sélectionneur de l’équipe nationale de Syrie, est revenu, ce jeudi 17 juin 2021, sur cette expérience et sur son avenir, au micro de Mosaïque FM.
L’ancien sélectionneur de la Tunisie a indiqué qu’il a travaillé les 15 derniers mois sans recevoir de salaire, ajoutant qu’il n’a pas démissionné mais qu’il a résilié son contrat pour défaut de paiement de son salaire.
Ce n’est pas de la Fédération syrienne, a expliqué l’ancien milieu de terrain de l’Espérance sportive de Tunis (EST), car ses comptes sont bloqués à cause des sanctions contre la Syrie à travers la loi César.
«J’ai envoyé un préavis pour garantir mes droits le 18 mars dernier et je suis devenu livre de tout engagement le 3 avril. Mais malgré ce fait j’ai continué ma mission avec la sélection syrienne», a-t-il développé
Maâloul a même rendu hommage à la Syrie et à sa sélection de football, laissant entendre qu’il n’y a aucun regret de sa part : «Ce que font les syriens malgré leur situation est une exception. Mon expérience à la tête de cette sélection a jouté beaucoup à ma carrière personnelle et professionnelle».
En revanche, il a fermé la porte à un éventuel retour en équipe nationale, comme le suggèrent des rumeurs sorties suite à la défaite de la Tunisie en amical face à l’Algérie, en fin de semaine dernière, assurant qu’à l’heure actuelle, entraîner une sélection, ça ne l’intéresse pas : «Mon projet est d’entraîner un club car je veux travailler tous les joueurs et non pas faire des stages et des entraînements divisés».
Rappelons que lors de son dernier passage en tant que sélectionneur de la Tunisie, Maâloul avait conduit l’équipe à la coupe du monde 2018. En 2004, il avait, par ailleurs, réussi à remporter la seule Coupe d’Afrique des nations de l’histoire de la Tunisie en étant l’adjoint de Roger Lemerre.
C. B. Y.
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