Suite au naufrage, samedi 16 avril 2022, du navire Xelo, transportant 750 tonnes de carburants, au large de Gabès, menaçant de marée noire le littoral sud-est de la Tunisie, les autorités tunisiennes ont déployé leurs moyens (forcément limités) pour faire face à la catastrophe environnementale qui s’annonce.
La ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui, qui se trouve depuis hier à Gabès, assiste au début des opérations enclenchées pour tenter de faire face aux impacts prévisibles de la catastrophe maritime et environnementale qui s’annonce.
La marine nationale déployée dans la zone du naufrage n’a pas encore remarqué de fuites de carburants. Les images publiées sur Facebook à ce sujet étant de précédentes marées noires survenues dans d’autres régions du monde. Il ne faut donc pas paniquer, garder la tête froide et se préparer au pire.
Il reste que les moyens dont dispose notre pays restent très limitées et l’aide logistique et technique des autres pays, notamment méditerranéens, devrait être officiellement sollicitée et le président de la république Kaïs Saïed, étrangement absent et silencieux, serait bien inspiré de prendre contact directement et rapidement par téléphone avec les partenaires européens de la Tunisie, mais aussi ses voisins immédiats, notamment Malte, la Libye et l’Italie, pour coordonner les efforts pour faire face aux problèmes qui pourrait survenir dans les heures et les jours qui viennent.
I. B.
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