Hamma Hammami accuse Ennahdha et le CPR d’être derrière la campagne de diabolisation dont il fait l’objet, ainsi que d’autres dirigeants du Front populaire.
Les échanges d’accusations entre les courants et les dirigeants politiques sont devenus un sport national en Tunisie. Les médias en font leur miel et les réseaux sociaux les amplifient. Ce qui alourdit l’atmosphère délétère qui règne actuellement dans le pays.
Pour ne pas déroger à cette coutume désormais bien ancrée en Tunisie, le porte-parole du Front Populaire, Hamma Hammami, a tenu une conférence de presse, aujourd’hui, mardi 16 février 2016, non pour annoncer un programme révolutionnaire pour lutter contre le chômage et accélérer le développement régional, mais pour accuser le mouvement islamiste Ennahdha et parti du Congrès pour la République (CPR) d’être à l’origine d’une campagne de dénigrement ciblant sa personne, sa famille et certains dirigeants du Front.
M. Hammami a qualifié les colporteurs de certaines rumeurs le concernant de «fascistes», tout en précisant que les assassinats avaient souvent suivi, par le passé, des campagnes similaires, comme ce fut le cas pour Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd, deux autres dirigeants du Front.
Revenant sur la rumeur de la voiture de luxe que sa fille aurait reçu en cadeau des Emirats arabes unis, en pleine campagne pour les élections de 2014, Hamma Hammami l’a démentie formellement, une nouvelle fois, précisant qu’elle s’inscrit dans le cadre de cette même campagne de dénigrement.
N. H.
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