Les candidats aux prochaines législatives dans les circonscriptions électorales des Tunisiens à l’étranger auront beaucoup de difficultés à réunir les 400 parrainages exigés par la nouvelle loi électorale, estime Maher Jedidi.
Le vice-président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a déclaré à Shems FM, aujourd’hui, samedi 17 septembre 2022, qu’il y avait eu une «interaction institutionnelle» entre la présidence de la république et la commission électorale avant la promulgation de la nouvelle loi électorale par décret présidentiel, avant-hier soir, jeudi 15 septembre, qualifiant cette interaction de «positive», d’autant plus que le Palais de Carthage avait consulté l’Isie sur le projet afin qu’elle donne son avis, et celle-ci a présenté ses observations et impressions, «généralement positives», selon ses termes.
Maher Jedidi a ajouté, dans la même déclaration, que la commission a vérifié les aspects juridiques du mode de scrutin uninominal à deux tours et examiné les obstacles qu’il pourrait présenter pour elle.
La commission électorale a également exprimé son avis sur la version finale du projet, affirmant qu’«il y a des questions qui ont été prises en compte et d’autres qui ont été ajoutées que l’Isie aurait préféré ne pas les voir ajoutées, comme celle concernant les parrainages». En effet, a-t-il expliqué, passer de 200 à 400 parrainages rendrait difficile le travail de la commission, notamment pour les candidats à l’étranger, estimant que la collecte d’un tel nombre de parrainages est «quasi-impossible».
Et Jedidi d’assurer que l’Isie prendra des décisions qui s’imposent pour traduire le décret sur le terrain.
I. B.
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