Leila Hejaiej, notre diva nationale, a chanté et enchanté le public mélomane de Jakarta, la capitale de l’Indonésie, lors d’un concert qu’elle a donné le 13 avril courant.
La presse indonésienne n’a pas tari d’éloge à l’égard de Leila Hejaiej, au lendemain du concert de «tarab» oriental qu’elle a donné sur la baie de Java, accompagnée notamment d’Abdelbasset Metsahel (violon) et de Khaled Ben Aïssa (orgue).
«On pourrait presque sentir la brise toute fraîche de la Méditerranée et la tiédeur du Sahara, lorsque Leila Hejaiej, première artiste tunisienne à se produire en Indonésie, commençait à chanter des morceaux tirés du répertoire classique de la musique tunisienne», a écrit un confrère indonésien, visiblement séduit par les aires du malouf tunisien et des mélodies orientales bien de chez nous, rehaussées de rythmes berbéro-africains.
C’est Mourad Belhassen, ambassadeur de Tunisie en Indonésie, qui a présenté Leila Hejaïej au public indonésien. Artiste singulière, dotée d’une voix suave et forte, et qui sait marier la musique classique arabe aux rythmes modernes, Leila Hejaïej interprète le répertoire du «tarab» arabe et ses propres chansons avec aisance, rigueur et professionnalisme.
«Là où Leila se produit, que ce soit dans les festivals internationaux, en Egypte, en France, aux Etats-Unis ou, tout récemment, au Koweït, Leila Hejaïej laisse de bons souvenirs de ses excellentes prestations et honore les couleurs de son pays», a lancé l’ambassadeur tunisien, non sans fierté, dans sa présentation de la diva, qui a chanté avec, en arrière fond, tout au long du concert, le drapeau tunisien flottant sur un écran géant.
Leila Hejaiej a chanté une «wasla» de malouf, des chansons du répertoire tunisien, avant d’entonner ‘‘Tounsiya’’ (Tunisienne), une chanson composée exclusivement pour elle par le chanteur et compositeur Lotfi Bouchnak à l’occasion de l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2015 au Quatuor du dialogue national en Tunisie pour le rôle qu’il a joué dans la transition démocratique au lendemain du Printemps arabe.
Leila Hejaïej a chanté, improvisé, brodé, laissé libre cours à son inspiration du moment, portée par un public acquis qui l’a religieusement écoutée et chaleureusement ovationnée après chaque morceau interprété.
Z. A.
Donnez votre avis