Avant de quitter Paris pour son dernier vol, l’Airbus A320 de la compagnie Egyptair avait fait escale à Asmara et à Tunis.
Cette information a été rapportée, jeudi 19 mai 2016, par le site ‘‘Flightradar24’’, spécialiste en monitoring en temps réel du trafic aérien mondial.
Selon ce site, mercredi 18 mai, l’Airbus A320 d’ Egytair a relié Asmara, en Erythrée, au Caire, puis Tunis, avant de se diriger, à nouveau, sur le Caire et rejoindre la capitale française pour sa navette tragique qui a fini en Méditerranée, à 280 kilomètres de sa destination égyptienne.
Le site américain conservateur ‘‘Breitbart’’ ne s’est pas privé du malin plaisir de relayer cette information et de l’étoffer par des rappels aussi vicieux que les avertissements répétés exprimés par les autorités américaines et britanniques quant au «caractère peu fiable» de la sécurité aéroportuaire à Tunis et Asmara.
Dans la même foulée, alors que les causes du crash restent toujours à déterminer, ‘‘Breitbart’’ a aussi cru bon de faire figurer sur la liste des aéroports internationaux dangereux ceux du Maroc et de l’Algérie qui, selon lui, ne disposent des équipements technologiques permettant de détecter les documents frauduleux… écartant ainsi d’un revers de main l’origine accidentelle du crash du vol MS 804 d’EgyptAir et privilégiant sans aucune hésitation la thèse de l’acte terroriste.
Marwan Chahla
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