Malgré la tentative de passage en force la commission électorale (Isie), qui a cherché à lui disputer la mission de contrôle des médias audio-visuels pendant la période électorale, la Haica, l’instance de régulation audiovisuelle, poursuit la mission qui lui a été confiée par la constitution de 2014, dans le respect des lois nationales (décret n° 116 de 2011) et les normes internationales dans ce domaine.
Le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Nouri Lajmi, a déclaré que la couverture médiatique de la campagne électorale des législatives anticipées au cours de ses trois premiers jours était «en deçà des attentes», notamment pour les radios privées.
Dans une déclaration à l’agence Tap, samedi 3 décembre 2022, Lajmi a déclaré que la couverture de la campagne électorale par les médias publics a été marquée par une présence «significative» des candidats et des représentants des institutions concernées, dont le premier ministère et la présidence de la république.
Douze heures et 26 minutes d’antenne ont été consacrées aux candidats durant les 3 premiers jours de la campagne électorale, c’est-à-dire les 25, 26 et 27 novembre, a-t-il précisé.
Pour les radios privées, le temps d’antenne consacré aux partis et personnalités politiques n’a pas dépassé 2 minutes, soit 0,29% de la durée totale des programmes consacrés à la campagne électorale, a-t-il regretté.
Lajmi a souligné que le régulateur des médias continue de surveiller la couverture audiovisuelle de la campagne électorale, affirmant que la majorité des médias cherche à respecter le principe d’égalité entre tous les candidats aux prochaines élections législatives.
La Haica avait publié le 29 novembre une note explicative sur la couverture médiatique de la campagne électorale qui a débuté le 25 novembre et se terminera le 15 décembre. Et malgré le passage en force de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui a cherché à lui disputer la mission de contrôle des médias audio-visuels pendant la période électorale, l’instance de régulation poursuit la mission qui lui a été confiée par la constitution de 2014, dans le respect des lois nationales (décret n° 116 de 2011) et les normes internationales dans ce domaine.
I. B. (avec Tap).
Donnez votre avis